Compte rendu de la réunion
du samedi 13 mars 2004
RéuniEs 2bis rue Elzévir, les associations et personnes
étaient une cinquantaine pour cette assemblée générale
commencée à 17 heures et achevée à
20 heures.
Quatre points étaient à l'ordre du jour :
-
la plate-forme de revendications
-
les actions publiques
-
le questionnaire pour les listes de candidatEs aux élections
européennes
-
la question des demandes de mariage par des couples gays
et lesbiens.
LA PLATE-FORME DE REVENDICATIONS :
Elle a été longuement débattue :
La question du périmètre de ce manifeste,
entre revendications les plus "larges" possibles ou
plus "limitées" pour des questions d'efficacité,
(et centrées dans cette hypothèse sur la thématique
"égalité des droits") a été
souvent mise en avant et discutée.
Les points évoqués par les participants (NDLR
: j'espère qu'il n'en manque pas trop
) :
-
Les questions relatives au droit d'asile et à l'application
par l'OFPRA de la convention de Genève
-
La mention du sexisme au début du manifeste et la
question de la place du sexisme au sein de la plate-forme
de revendications
-
La déclassification du transsexualisme de la nosographie
psychiatrique
-
La suppression de la mention du sexe sur les documents d'état
civil, les problèmes liés aux mentions marginales
de changement de l'état civil
-
Homoparentalité versus droit au mariage (choix de
revendication ?), le droit au mariage versus l'abolition du
mariage
-
La suppression de l'assignation dans une catégorie
de sexe à la naissance
-
Les questions relatives à la PMA
Une synthèse des différentes propositions et modifications
à intégrer dans la plate-forme sera réalisée
par un groupe de rédaction (Caroline Tom Xavier), avec
comme date limite pour l'envoi sur la mailing list : lundi soir.
LOBBYING - DIFFUSION - PREMIERS SIGNATAIRES
Dès la "finalisation" de la plate-forme, un
travail de lobbying auprès des associations, partis politiques
et syndicats sera rapidement mis en place.
Contact sera pris par mail, mais aussi par téléphone.
L'existence du collectif créé à l'occasion
de la mission "Stasi" (haute autorité contre
les discriminations) permettrait de lister une centaine d'associations.
Il est retenu le principe de trois catégories de signataires
:
-
Les associations, partis politiques et syndicats
-
Les "personnalités"
-
Les "individuels", dont la signature pourrait
être recueillie via un site internet ou une adresse
email à créer (rapidement).
La question de la "légitimité" du collectif
"égalité des droits" en l'absence de structure
associative a été évoquée.
Les membres présents l'AG se sont répartis les différentes
associations, partis et syndicats à contacter au titre
de la liste " premiers signataires ".
Les collectifs régionaux qui se sont créés
depuis le début de la mobilisation contre l'homophobie
seront contactés dans un second temps.
Les contacts en vue d'obtenir les signatures se feront entre mercredi
17 et lundi 22 mars.
ACTIONS PUBLIQUES A MENER
Beaucoup d'idées ont été exprimées
durant la réunion, avec à chaque fois des discussions
entre la faisabilité, l'aspect "provocateur"
ou non des actions à mener pour diffuser et faire connaître
le contenu de la plate-forme "égalité des droits".
Parmi les nombreuses propositions :
-
Une conférence de presse, la publication dans les quotidiens
nationaux
-
Débaptiser et rebaptiser des noms de rues
-
Des "flash mobs" à thématique LGBT
-
Déconcentrer et diffuser le principe des "zap
phone/fax"
-
Des actions contre l'OFPRA et l'administration pénitentiaire
-
L'occupation du CIRCOS par des lesbiennes
-
Des opérations escargots lors de cérémonies
de mariage gays et lesbiens
-
Appropriation de la marche des fiertés et de celle
du 1er mai
-
Un "kiss in" géant sur un pont
-
Le déploiement d'un panneau géant devant l'assemblée
nationale, ou sur plusieurs ponts
-
La projection de revendications sous forme lumineuse sur des
façades d'immeuble
L'inscription dans une démarche de mobilisation nationale
des revendications de la plate-forme, les réalités
de mobilisation et de diffusion (tracts ?), la symbolique des
actions, ont été également discutées.
Un groupe de travail de quatre personnes (Catherine, Grégory,
Eric et Antonin) se charge de réfléchir à
une mise en forme des idées recueillies, puisqu'il a été
constaté par l'assemblée générale
que les propositions ne créaient pas un consensus.
Compte tenu de l'heure tardive, le questionnaire réalisé
par le groupe de travail sur le questionnaire aux candidatEs
aux élections européennes n'a pas pu être
discuté par l'assemblée générale :
il sera par conséquent diffusé sur la mailing list
pour en recueillir les avis.
La question des demandes de mariages déposées par
des couples gays et lesbiens sera discutée lors de la prochaine
assemblée générale.
La prochaine réunion est prévue dans deux semaines,
samedi 27 mars 2004, même heure, même
endroit, la salle pouvant être différente.
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