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samedi 26 juin, à partir de 13h
Marche des fiertés
LGBT
Rejoignez nous pour ensemble défendre
la plate-forme pour légalité des droits,
derrière la banderole : « égalité
des droits, égalité des choix ».
Départ : au feu du 124, bd Auguste
Blanqui métro Glacière
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Collectif pour l'égalité
des droits
à la marche des fiertés lesbiennes gays bis et trans
Le 28 février dernier, le collectif pour l’égalité des droits
s’est crée autour de la défense d’une plate-forme pour l’égalité
des droits signées par une quarantaine d’associations et organisations
(en ligne sur http://egalitedesdroits.free.fr).
Le 26 juin prochain, le collectif pour l’égalité des droits participera
à la marche des fiéretés lesbiennes gays bis et trans, derrière
une banderole : « égalité des droits, égalité des choix ».
Nous invitons les associations et organisations à rejoindre le
collectif au cours de la marche pour ensemble défendre la plate-forme
pour l’égalité des droits.
Tant que les lesbiennes, les gays, les trans et les bis resteront
des sous-citoyenNes selon la loi, elles et ils continueront d’être
insultéEs, stigmatiséEs et agresséEs.
Aujourd’hui, pour exiger l’égalité des droits pour toutEs,
quelles que soient le sexe, l’orientation sexuelle ou l’identité
de genre, nous avons besoin de la mobilisations de toutEs.
La non-application des lois relatives à l’égalité femmes-hommes
dans les domaines de l’éducation et du travail ainsi que les inégalités
de droits fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de
genre participent des violences faites aux femmes, au trans, aux
lesbiennes, aux bis et aux gays :
Nous exigeons l’égalité des droits pour touTEs : ouverture du
mariage aux couples de même sexe, accès à l’adoption et à la PMA
quelles que soient l’orientation sexuelle, l’identité de genre
et le statut marital du\de la ou des demandeurEs ;
Nous exigeons le droit pour les trans, opéréEs ou non, de changer
d'état civil et le respect de leur droit à choisir leurs médecins
;
Nous exigeons la déclassification de la transexualité comme maladie
mentale (« trouble grave de la personnalité ») dans le système
de soins français ;
Nous exigeons la mise en place de mesures éducatives et législatives
de lutte contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et
le sexisme : prévention en milieu scolaire et pénalisation des
propos discriminatoires.
Pour rappeler que ces exigences sont des pré-requis pour lutter
contre les discriminations fondées sur le sexe, l’orientation
sexuelle ou l’identité de genre, dans les lois, dans les faits,
dans les têtes,
Participons à la marche des fiertés lesbiennes gays bis et
trans le 26 juin, à 13h00, Départ Denfert Rochereau
egalitedesdroits [at] no-log.org
http://egalitedesdroits.free.fr
Xavier : 06 03 85 64 09
Plate-forme pour l'égalité
des droits
L'homophobie, la lesbophobie et la transphobie
tuent :
égalité des droits
Un homosexuel a été brûlé
vif dans le Pas-de-Calais le 16 janvier dernier. Cet acte homophobe
particulièrement violent s'ajoute à la liste des nombreuses
attaques visant les lesbiennes, les gays, les bis et les trans.
En réaction, les récentes déclarations d'intention
du gouvernement ne sauraient nous convaincre.
Tant que les lesbiennes, les gays, les bis et les trans
resteront des sous-citoyenNEs selon la loi, elles et ils continueront
à être insultéEs, stigmatiséEs et agresséEs.
La non-application des lois relatives à l’égalité
femmes-hommes dans les domaines de l’éducation et du
travail ainsi que les inégalités de droits fondées
sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre
participent des violences faites aux femmes, aux lesbiennes, aux
gays, aux bis et aux trans.
Nous défendons le principe d’égalité
en droits comme en faits, étape nécessaire pour lutter
contre les discriminations fondées sur le sexe, l’orientation
sexuelle, ou l’identité de genre.
Nous attendons donc du gouvernement qu'il lutte sans tarder pour
l'égalité des droits, contre les préjugés
et l'ignorance relatifs à l'orientation sexuelle, à
l'identité de genre, et contre le sexisme.
Nous exigeons des mesures éducatives et législatives
à la hauteur de l'urgence de la situation :
-
La modification de l'article premier de la Constitution, assurant
l'égalité des citoyenNEs sans distinction d'origine,
de race ou de religion, pour y ajouter la notion d’égalité
sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle, d'identité
de genre.
-
La condamnation des discriminations basées sur le
sexe, l'orientation sexuelle ou l'identité de genre de
la victime au même titre que le sont celles liées
au racisme ou à l'antisémitisme.
-
La pénalisation des propos discriminatoires (injures,
diffamation, incitation à la haine) sexistes, homophobes,
lesbophobes et transphobes, au même titre que le sont
les propos racistes ou antisémites.
-
La mise en place d'une politique efficace de prévention
de l'homophobie, de la lesbophobie, de la transphobie et du
sexisme, notamment en milieu scolaire et dans les organismes
accueillant du public (OFPRA, institution pénitentiaire,
CNAM, Police Nationale...).
-
Le droit au mariage civil pour les couples de même
sexe ; l'extension aux couples homosexuels de l'ensemble des
avantages (sociaux, fiscaux, séjour…) dont bénéficient
les couples hétérosexuels ; l'égalité
des droits entre les différents statuts civils et fiscaux
: PACS, mariage, concubinage et célibat.
-
L’accès à la procréation médicalement
assistée et à l'adoption quelles que soient l'orientation
sexuelle, l'identité de genre ou le statut marital du/de
la ou des demandeurEs.
-
Que les trans ne soient plus classéEs comme malades
mentaux par le système de soins français.
-
La simplification de la procédure de changement d'état
civil pour les trans (transsexuelLEs et transgenres) qu'elles
ou ils soient opéréEs ou non, et l'accès
à une prise en charge médicale choisie, rapide
et efficace.
-
La suppression de toute mention relative au sexe sur les
papiers d'identité et documents administratifs.
Ces exigences sont un pré-requis pour lutter contre les
discriminations, dans la loi, dans les faits, dans les têtes.
Nous invitons les structures associatives et politiques et les
individuEs dont la lutte contre les discriminations fait partie
du combat politique, à rejoindre le Collectif pour l'égalité
des droits et à soutenir cette plate-forme de revendications.
Organisations signataires :
Académie Gay
& Lesbienne, Act
Up-Paris, Act Up-Lyon, Alternative
libertaire, CADAC
(Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement
et à la Contraception), CCP
(Collectif Contre le Publisexisme), CLF
(Coordination Lesbienne en France), CNDF (Collectif National
pour les Droits de Femmes), Conservatoire
des Archives et des Mémoires Homosexuelles, DEGEL
(Debout Étudiant-es Gais Et Lesbiennes), Etudions
Gayment, Femmes
Publiques, Fierté LGBT Lille, FTCR
(Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives),
GLB (Gais et Lesbiennes
Branchés), GAT (Groupe Activiste Trans), Gay
Kitsch Camp, Homonormalité,
JCR (Jeunesses Communistes
Révolutionnaires), La
Dixième Muse, La voix de l'âme, LCR
(Ligue Communiste Révolutionnaire), Les
Mauves, Les Panthères
roses, Les Verts,
LGBT-Formation, Mix-cité,
PASTT (Prévention Action Santé Travail pour
les Trangenres), ProChoix,
Ras l'front, Scalp-Reflex,
SNEG (Syndicat National
des Entreprises Gaies), SOS-Homophobie,
SUD Étudiant,
SUD PTT, Tasse
de Thé (association et portail pour les lesbiennes),
Tiresias, Trans Action, Vamos !
Personalités politiques signataires :
Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris), Olivier
Besancenot (porte parole de la LCR), Patrick Bessac (conseiller
régional PCF d'Ile-de-France), Jean Brafman (conseiller régional
d'île de France, Groupe communiste, alternative citoyenne,
républicain), Sergio Corronado (Adjoint au maire du 14e ardt
de Paris), Jean-Luc Estournel (adjoint au maire de Villeurbanne),
Hélène Flautre (députée Européenne,
les Verts), Christophe Girard (Adjoint au maire de Paris), Noël
Mamère (Député de Gironde, les Verts), Pierre
Quay-Thevenon (adjoint au maire (PC) de Saint-Denis), Roseline Vachetta
(député Européenne, LCR).
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